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La compagnie éolienne de la Nouvelle Écosse qui construira le projet Broughton dans les Appalaches demeure introuvable à Halifax
Un citoyen a remis en question les avantages de la construction du parc éolien de Broughton dans la MRC des Appalaches, pendant la séance du Conseil de la nouvelle Ville de Plessisville du 11 mars. L’équipe journalistique n’a pas été capable de localiser l’entreprise de la Nouvelle-Écosse qui construira le parc éolien.
TVCÉ – Initiative de journalisme local
« Pour le projet éolien, investir 45 millions [de dollars] quand il y a des villages qui n’ont pas d'eau potable ni ont pas d’égouts…», a fait remarquer un citoyen pendant la séance du Conseil de la Ville de Plessisville de mars 2024. L’un des deux maires de la nouvelle ville, Jean-François Labbé, lui a répondu : « Oui, mais c’est de revenu garanti (…). C’est ça qui va aider à payer les égouts des villages ».
En février 2024, la MRC de l’Érable a approuvé un règlement d’emprunt d’un montant de 45 millions de dollars pour construire le parc éolien de Broughton.
Un projet qui payerait les impôts pour les citoyens
L’autre maire de la nouvelle Ville de Plessisville, Pierre Fortier, a observé pendant la séance du conseil que les revenus garantis pour la municipalité de Broughton, qui accueillera les éoliens dans la MRC des Appalaches, seront plus grands que les impôts ramassés par la municipalité. « Les revenus de taxes sont de 1,2 millions [de dollars], mais Saint-Pierre de Broughton va avoir à peu près 1,4 millions de redevances des éoliens qui sont sur le terrain. Autrement dit, les gens qui restent à Saint-Pierre de Broughton pourraient ne plus payer de taxes ».
Opposition
Pendant l’émission Érable Approfondi du 2 mars 2024 de la TVCÉ, James Allen, le président de l’Union des producteurs agricoles des Chaudière-Appalaches, où le projet Broughton devrait être mis en place, mettait en garde la compagnie éolienne. « On ne veut pas qu'il a aucune construction d'éoliennes sur des terres cultivés. (…) Si la compagnie prévoit construire soit dans des zones agricoles cultivables ou dans une érablière, on va s'objecter »
Une adresse dans un bureau d'avocats
Dans les dernières semaines, la MRC des Appalaches et la MRC de l’Érable ont refusé les demandes d’entrevue de la TVCÉ. Et la compagnie qui pense construire le parc éolien de Broughton demeure introuvable.
L’équipe journalistique de la TVCÉ a tenté de contacter l’entreprise qui a gagné l’offre de construction du parc éolien : Pattern Renewable Holdings Canada 2 ULC. Mais l'existence même des bureaux de l’entreprise sous cette dénomination a été impossible à vérifier. L’entreprise a son siège social à San Francisco, aux États-Unis, est enregistrée officiellement à Halifax, en Nouvelle-Écosse, à l’adresse 1969 de la rue Upper Water, tour Purdy's Wharf II, bureau 1300. C’était la même adresse du bureau du cabinet d’avocats Mc Innes Cooper.
Dans les dernières semaines, l’équipe de la TVCÉ a contacté le cabinet d’avocats Mc Innes Cooper et son personnel l'a informé par téléphone que Pattern Renewable Holdings Canada 2 ULC était leur client. La réponse à une demande d’entrevue pour l’entreprise qui construira le parc éolien Broughton, par la médiation de son cabinet d’avocats, n’est jamais arrivée. Le cabinet dit ne pas avoir eu de réponse de son client pour la TVCÉ. L’équipe journalistique de la TVCÉ n’a toujours pas eu de réponse aux messages téléphoniques au bureau de Toronto, loué apparemment par Pattern Energy depuis un an.
Séance publique sur les éoliennes sans débat
Pendant la réunion du 11 mars du conseil de Plessisville, le citoyen intéressé dans les affaires municipales s’est plaint du manque d’espace de débat, pendant la séance d’information sur l’énergie éolienne organisée par le MRC de l’Érable le 14 décembre 2023. « Quand qu'on a eu la rencontre, j'ai trouvé ça ordinaire comme réunion, c’était organisé ordinaire, pas de la place pour débattre ».
La MRC de l’Érable a organisé en décembre 2023 une séance pour informer à la population sur la régie éolienne, en partenariat avec la MRC des Appalaches et deux conseils Abénakis d’Odanak et de Wôlinak. Cependant les médias n’ont pas été invités à la rencontre, ce qui ne permet pas de faire une évaluation publique du déroulement de la séance ni la possibilité de débattre.
Cours à Plessisville de l’Université du troisième âge
L’Université du troisième âge pour le secteur Arthabaska-Érable compte onze années d’histoire dans la région. Actuellement, ses 315 étudiantes et étudiants de 50 ans et plus sont répartis dans le territoire d’Arthabaska-Érable. L’Université du troisième âge est affiliée à l’Université de Sherbrooke. Par contre, aucun diplôme n’est exigé pour s’inscrire comme étudiant de l’Université du troisième âge. En plus, il n’y aucun examen ou travaux à compléter. Les principales motivations sont le plaisir d’apprendre et de partager avec d'autres étudiantes et étudiants.
Dans les prochaines semaines, différentes conférences sur la santé et l’histoire seront offertes dans la bibliothèque de Plessisville pour les personnes de 50 ans et plus de la région de l’Érable et les alentours. Les prochaines conférences sur la santé auront lieu les mardis 2 avril et 7 mai 2024 de 13 heures 30 à 16 heures, dans la Bibliothèque Linette-Jutras-Laperle, située au 1800 de la rue Saint-Calixte à Plessisville (G6L 1R6). La rencontre du 2 avril traitera de « La douleur chez les aînés », alors que celle du 7 mai présentera « la découverte du microbiote ». Pour les personnes intéressées à l’histoire, mardi le 23 avril, à la même heure, un conférencier nous entretiendra de « la recherche de l’Atlantide » et le 30 avril nous découvrirons le sujet « Frontenac, ce grand inconnu ».
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