Le grand chef de la nation huronne-wendate, M. Rémy Vincent, a eu pendant toute sa carrière politique à cœur sa nation. Dans les dernières années, son administration et lui ont réussi à diminuer la dette de la nation de 30 %.

Chantale Lépine et Érié Sioui – Initiative de journalisme local

Le grand chef de la nation huronne-wendat, M. Rémy Vincent, perçoit son rôle comme une fonction de représentation, d’alliances et de diplomatie. « Il faut penser toujours à la nation. Prendre des décisions ensemble. De travailler en équipe et d’aller chercher le maximum pour la nation. Toujours pour la nation huronne-wendat », a-t-il souligné.

Parmi ses meilleures réalisations, on compte la diminution de la dette de 30% au courant des trois dernières années. Il assure qu’il y avait beaucoup trop d’ingérence dans l’administration de la nation. « Je pense que c’est une fierté d’avoir les directions qu’on a présentement », a-t-il dit, précisant qu'elles étaient désormais 100% Huronnes-Wendat.

Un de ces objectifs est d’avoir le maximum d’employés qui sont Hurons-Wendat ou des Premières Nations.

Enjeux majeurs

Un des enjeux qui le préoccupe est celui des écoles sur le territoire de Wendake. Leur fréquentation diminuait, mais le conseil et lui ont réussi à renverser la tendance.

« C’est 35% dans les deux dernières années d’inscriptions de plus dans notre école primaire » a affirmé le grand chef. Le conseil huron-wendat a investi six millions de dollars sur deux ans pour améliorer l’infrastructure.

Le territoire est un autre enjeu majeur. « C’est la priorité numéro un du conseil. Il faut poursuivre notre développement. Il faut voir loin, il faut voir grand. On est une nation » a déclaré M. Vincent.

Dossier Rockmont

La nation huronne-wendat ira en référendum le 15 décembre 2023 dans le dossier du Rockmont. Fait à noter que le dossier du Rokmont est l’une des plus vieilles revendications en Amérique du Nord. Le terrain de la défense nationale offrirait à la nation une possibilité de 1000 logements.

Rémy Vincent désire ainsi entamer une révision de la politique de l’habitation qui permettra aux jeunes familles de revenir sur le territoire de Wendake.

« Il y a 1000 membres présentement qui patientent sur cette liste-là des fois pendant 20-25 ans avant d’avoir un endroit pour résider sur la communauté », a-t-il précisé.