Des tempêtes comme l’ouragan Fiona pourraient se produire tous les 10 ans d’ici 2050

crédit d'image
Coop Média NB
Traduire vidéo
Pour traduire cette vidéo en anglais ou dans toute autre langue:
  1. Mettre en route la vidéo
  2. Cliquer sur l’icône « CC » (Sous-titre) en bas à droite
  3. Cliquer sur l’icône « Settings » (Paramètre) en bas à droite
  4. Cliquer sur «Subtitles » (Sous-titres)
  5. Cliquer sur « Auto-translate » (Traduire automatiquement)
  6. Sélectionner la langue de votre choix

Des tempêtes comme l’ouragan Fiona pourraient se produire tous les 10 ans d’ici 2050

Des scientifiques ont établi que des tempêtes extrêmes seraient plus fréquentes dans le sud-est du Nouveau-Brunswick dans les décennies à venir, ce qui provoquerait une érosion majeure des côtes et mettrait en danger des centaines de bâtiments.

David Koch – Initiative de journalisme local

Les risques de tels événements ont été illustrés par un rendu informatique montrant les effets d’une « tempête centennale » potentielle d’ici 2030, lors d'une rencontre citoyenne à Shediac.

Avec l’augmentation du niveau des mers due à la crise climatique mondiale, les tempêtes telles que l’ouragan Fiona, qui s'est produit en septembre 2022, deviendront de plus en plus fréquentes, possiblement une fois tous les 10 ans d’ici 2050 et une fois par an d’ici 2100.

Plusieurs tronçons de route à Pointe-du-Chêne sont marqués en rouge, ce qui les rendrait impraticables. D’autres routes ont été marquées en orange et en jaune, ce qui les rendrait respectivement dangereuses et difficiles.

Uniquement à Pointe-du-Chêne, 51 bâtiments pourraient subir des « dégâts maximaux », selon Meher Chelbi de la société 2Pixels Geomatics.

Élévation du niveau de la mer
Dans ce scénario extrême, les niveaux d’eau atteindraient 2,6 m. C’est 50 cm de plus que les niveaux enregistrés dans la région de Shediac lors de l’ouragan Fiona, qui a endommagé des centaines de maisons au Nouveau-Brunswick.

En effet, les données du marégraphe de Pointe-du-Chêne indiquent que le niveau maximal de l’eau avait atteint 2,1 mètres.
Une tempête avec des niveaux d’eau atteignant 3,1 m pourrait se produire une fois tous les 20 ans d’ici la fin du siècle, ce qui pourrait mettre en danger plus de 1 700 bâtiments dans la seule région de Shediac.

Les données illustrant les pires scénarios devraient éclairer la prise de décision dans des domaines tels que la gestion des territoires et la planification des interventions d’urgence, a déclaré M. Chelbi.

M. Chelbi a présenté ces informations en compagnie de Dominique Bérubé, géomorphologue côtier au gouvernement provincial, dans le cadre d’une série de réunions publiques organisées par le Réseau environnemental du Nouveau-Brunswick.

Des citoyens inquiets
Certains habitants de la région estiment que les responsables gouvernementaux n’en font pas assez pour lutter contre les effets des changements climatiques sur les communautés côtières.
« Ils continuent d’autoriser des constructions dans des zones extrêmement vulnérables, » a déclaré Arthur Melanson.

Melanson est vice-président de l’Association Red Dot, un groupe qui soutient la protection environnementale des zones côtières et humides locales. « Où est le bon sens du gouvernement, » a-t-il demandé.
Donald Alexander, président de l’Association des pêcheurs récréatifs du sud-est, a également exprimé son inquiétude quant aux nouvelles constructions dans les zones vulnérables — y compris les fosses septiques — affirmant qu’elles causeraient « toutes sortes de problèmes. »

Son groupe a entrepris des projets de restauration pour aider à prévenir l’érosion et les inondations.

Jolyne Hebert, gestionnaire de l’Association du bassin versant de la baie de Shediac, a déclaré que les modèles de changement climatique mis à jour peuvent être inquiétants et que les décisionnaires locaux doivent examiner cette information méticuleusement.

Elle a ajouté que les grandes tempêtes ont tendance à servir de « signal d’alarme, » mais que leur effet est généralement temporaire. L’ouragan Fiona, cependant, semble avoir laissé une impression plus forte sur les gens, a-t-elle déclaré.

« Il est bon de voir qu’il y a toujours autant d’intérêt pour la question de l’adaptation, » a dit Jolyne Hebert.
 
David Gordon Koch est journaliste à la Coop Média NB. Traduction: Sophie M. Lavoie. Ce reportage a été rendu possible en partie grâce aux fonds administrés par l’Association canadienne des stations et utilisateurs de télévision communautaire (CACTUS) du gouvernement du Canada.

Commentaires

Nous encourageons les commentaires qui favorisent le dialogue sur les histoires que nous publions. Les commentaires seront modérés et publiés s'ils respectent ces lignes directrices:

  • être respectueux
  • étayer votre opinion
  • ne violent pas les lois canadiennes, y compris, mais sans s'y limiter, la diffamation et la calomnie, le droit d'auteur
  • ne postez pas de commentaires haineux et abusifs ou tout commentaire qui rabaisse ou manque de respect aux autres.

Le portail des médias communautaires se réserve le droit de rejeter tout commentaire ne respectant pas ces normes minimales.

Ajouter un commentaire

Image CAPTCHA
Saisir les caractères affichés dans l'image.
Video Upload Date: February 1, 2024
Maritimes
-
Central/SE NB

Médias récents